Introduction à la GDPR et Google Analytics
La protection des données personnelles est un enjeu majeur à l’ère du numérique. Les internautes sont de plus en plus conscients de l’importance de leur vie privée et de leurs droits en matière de traitement de leurs informations. C’est pourquoi l’Union européenne a adopté en 2018 le Règlement général sur la protection des données (RGPD, ou GDPR en anglais), qui vise à renforcer la protection des données à caractère personnel des citoyens et résidents européens.
Le RGPD impose aux entreprises et aux organisations qui collectent, traitent et transfèrent des données personnelles de respecter des principes et des obligations stricts, sous peine de sanctions financières importantes. Parmi ces obligations, il y a celle d’obtenir le consentement éclairé et explicite des utilisateurs avant de collecter leurs données, de leur fournir des informations claires et transparentes sur l’utilisation de leurs données, de leur garantir un droit d’accès, de rectification, d’effacement et de portabilité de leurs données, et de leur assurer un niveau de sécurité adéquat pour protéger leurs données contre les risques de violation ou de perte.
Dans ce contexte, qu’en est-il de Google Analytics, l’outil de mesure d’audience le plus utilisé sur le web ? Google Analytics est un service proposé par Google qui permet aux propriétaires de sites web et d’applications mobiles de suivre et d’analyser le comportement des visiteurs et des utilisateurs de leurs plateformes. Google Analytics fournit des données statistiques et des rapports sur le nombre de visites, le temps passé, les pages vues, les sources de trafic, les conversions, les caractéristiques démographiques et les centres d’intérêt des utilisateurs, etc. Ces données sont précieuses pour les propriétaires de sites web et d’applications mobiles, car elles leur permettent d’améliorer leur performance, d’optimiser leur contenu, de personnaliser leur expérience utilisateur et de proposer des publicités ciblées.
Mais Google Analytics est-il conforme au RGPD ? Quels sont les risques et les responsabilités pour les utilisateurs de Google Analytics ? Comment se préparer et se mettre en conformité avec le RGPD en utilisant Google Analytics ? Existe-t-il des alternatives à Google Analytics qui respectent davantage la vie privée des internautes ? Ce sont les questions auxquelles nous allons tenter de répondre dans cet article.
La relation complexe entre la GDPR et Google Analytics
Google Analytics est un outil très populaire parmi les propriétaires de sites web et d’applications mobiles, qui souhaitent mesurer et analyser le trafic et l’engagement des utilisateurs sur leurs plateformes. Toutefois, cet outil pose également des défis en matière de protection des données personnelles, notamment au regard du Règlement général sur la protection des données (GDPR), entré en vigueur dans l’Union européenne (UE) en 2018. Dans cette partie, nous allons retracer l’histoire de la relation complexe entre la GDPR et Google Analytics, en examinant les principaux événements qui ont marqué cette relation depuis 2018.
Google Analytics face à la GDPR en 2018
La GDPR est un ensemble de règles qui visent à renforcer la protection des données personnelles des citoyens et résidents de l’UE, en leur accordant plus de droits et de contrôle sur leurs informations. La GDPR impose aux entreprises et aux organisations qui collectent, traitent et transfèrent des données personnelles de respecter des principes et des obligations stricts, sous peine de sanctions financières importantes. Parmi ces obligations, il y a celle d’obtenir le consentement éclairé et explicite des utilisateurs avant de collecter leurs données, de leur fournir des informations claires et transparentes sur l’utilisation de leurs données, de leur garantir un droit d’accès, de rectification, d’effacement et de portabilité de leurs données, et de leur assurer un niveau de sécurité adéquat pour protéger leurs données contre les risques de violation ou de perte.
Google Analytics, en tant que service proposé par Google, est soumis à la GDPR lorsqu’il traite des données personnelles provenant de l’UE. Google Analytics collecte en effet des données personnelles telles que l’adresse IP, le numéro d’identification unique, les caractéristiques démographiques et les centres d’intérêt des utilisateurs, qui sont ensuite transférées vers les serveurs de Google situés aux États-Unis, où elles font l’objet d’un traitement. Ces données sont utilisées par Google pour fournir des services aux propriétaires de sites web et d’applications mobiles, tels que des rapports statistiques, des fonctionnalités d’optimisation et de personnalisation, et des publicités ciblées.
Pour se conformer à la GDPR, Google a mis en place plusieurs mesures, telles que :
- la possibilité pour les utilisateurs de Google Analytics de configurer le niveau de collecte et de conservation des données, ainsi que le partage des données avec Google et ses partenaires ;
- la possibilité pour les utilisateurs de Google Analytics de recueillir le consentement des visiteurs de leurs sites web et de leurs applications mobiles, en utilisant des outils tels que Google Tag Manager ou Google Consent Mode ;
- la possibilité pour les utilisateurs de Google Analytics de masquer ou d’anonymiser une partie de l’adresse IP des visiteurs, afin de réduire l’identification des individus ;
- la possibilité pour les utilisateurs de Google Analytics de signer un contrat de traitement des données avec Google, qui définit les responsabilités et les obligations de chaque partie en matière de protection des données ;
- la possibilité pour les utilisateurs de Google Analytics de bénéficier d’une décision d’adéquation de la Commission européenne, qui reconnaît que le niveau de protection des données assuré par le bouclier de protection des données UE-États-Unis (Privacy Shield) est équivalent à celui exigé dans l’UE.
Le lancement de Google Analytics 4
En octobre 2020, Google a lancé Google Analytics 4 (GA4), la dernière version de son outil de mesure d’audience, qui vise à remplacer progressivement l’ancienne version, appelée Universal Analytics. GA4 présente plusieurs avantages pour les propriétaires de sites web et d’applications mobiles, tels que :
- une meilleure mesure du parcours des utilisateurs sur différents appareils et plateformes ;
- une meilleure analyse des événements et des interactions des utilisateurs avec le contenu ;
- une meilleure intégration avec les plateformes publicitaires de Google, telles que Google Ads et Google Marketing Platform ;
- une meilleure utilisation de l’intelligence artificielle pour fournir des insights et des prédictions ;
- une meilleure prise en compte de la protection de la vie privée des utilisateurs.
En effet, GA4 se veut plus respectueux de la vie privée des utilisateurs, en proposant des fonctionnalités qui visent à se conformer aux exigences de la GDPR et d’autres lois sur la protection des données, telles que :
- la possibilité pour les utilisateurs de GA4 de configurer le niveau de collecte et de conservation des données, ainsi que le partage des données avec Google et ses partenaires ;
- la possibilité pour les utilisateurs de GA4 de recueillir le consentement des visiteurs de leurs sites web et de leurs applications mobiles, en utilisant des outils tels que Google Tag Manager ou Google Consent Mode ;
- la possibilité pour les utilisateurs de GA4 de masquer ou d’anonymiser une partie de l’adresse IP des visiteurs, afin de réduire l’identification des individus ;
- la possibilité pour les utilisateurs de GA4 de signer un contrat de traitement des données avec Google, qui définit les responsabilités et les obligations de chaque partie en matière de protection des données ;
- la possibilité pour les utilisateurs de GA4 de bénéficier d’une décision d’adéquation de la Commission européenne, qui reconnaît que le niveau de protection des données assuré par le bouclier de protection des données UE-États-Unis (Privacy Shield) est équivalent à celui exigé dans l’UE.
L’invalidation de la sphère de sécurité UE-États-Unis en 2020
Toutefois, GA4 n’est pas encore totalement conforme à la GDPR, notamment en ce qui concerne le transfert des données personnelles vers les États-Unis. En effet, le 16 juillet 2020, la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) a invalidé la décision 2016/1250 de la Commission européenne, qui reconnaissait que le bouclier de protection des données UE-États-Unis (Privacy Shield) assurait un niveau de protection adéquat aux données personnelles transférées vers les États-Unis ]. La CJUE a estimé que le Privacy Shield ne garantissait pas un niveau de protection suffisant aux données personnelles des citoyens et résidents de l’UE, en raison de l’ingérence des autorités publiques américaines dans l’accès et l’utilisation de ces données, et du manque de voies de recours effectives pour les personnes concernées. Cette décision, connue sous le nom d’arrêt Schrems II, fait suite à une plainte déposée par M. Maximilian Schrems, un activiste autrichien de la protection des données, contre Facebook Ireland, qui transférait ses données personnelles vers Facebook Inc., situé aux États-Unis.
L’invalidation du Privacy Shield a eu des conséquences importantes pour les utilisateurs de Google Analytics, qui ne pouvaient plus se baser sur cette décision d’adéquation pour transférer leurs données personnelles vers les États-Unis. Ils devaient donc recourir à d’autres mécanismes juridiques, tels que les clauses contractuelles types (CCT) ou les règles d’entreprise contraignantes (BCR), pour assurer un niveau de protection adéquat à leurs données personnelles. Les CCT sont des clauses approuvées par la Commission européenne, qui imposent des obligations contractuelles aux exportateurs et aux importateurs de données personnelles, afin de garantir le respect des principes et des droits de la GDPR. Les BCR sont des règles internes adoptées par les entreprises multinationales, qui définissent les politiques et les procédures de protection des données personnelles transférées au sein du groupe, afin de garantir le respect des principes et des droits de la GDPR.
Les infractions et amendes de Google entre 2020 et 2022
Cependant, ces mécanismes juridiques ne sont pas suffisants pour assurer la conformité de Google Analytics à la GDPR, car ils ne peuventpas empêcher l’accès et l’utilisation des données personnelles par les autorités publiques américaines, qui ne sont pas soumises aux mêmes règles que celles de l’UE. De plus, Google Analytics collecte et traite des données personnelles qui ne sont pas toujours nécessaires ou proportionnées aux finalités poursuivies, ce qui va à l’encontre du principe de minimisation des données de la GDPR. Par exemple, Google Analytics utilise des cookies et d’autres technologies de suivi, qui permettent d’identifier et de profiler les utilisateurs, sans toujours obtenir leur consentement préalable et sans leur offrir la possibilité de s’opposer ou de se désinscrire.
Ces pratiques ont conduit à plusieurs infractions et amendes de la part des autorités de protection des données de l’UE, qui ont sanctionné Google pour non-respect de la GDPR. Parmi ces sanctions, on peut citer :
- l’amende de 50 millions d’euros infligée par la Commission nationale de l’informatique et des libertés (CNIL) en France, en janvier 2019, pour manque de transparence, d’information et de consentement dans la collecte et le traitement des données personnelles des utilisateurs de Google, notamment à des fins publicitaires ;
- l’amende de 7 millions d’euros infligée par l’Autorité garante de la protection des données personnelles (Garante) en Italie, en décembre 2020, pour utilisation abusive des données personnelles des utilisateurs de Google, notamment à des fins publicitaires, sans leur consentement valide et sans leur fournir des informations adéquates ;
- l’amende de 1,6 million d’euros infligée par l’Agence espagnole de protection des données (AEPD) en décembre 2020, pour violation des principes de transparence, d’information et de consentement dans la collecte et le traitement des données personnelles des utilisateurs de Google, notamment à des fins publicitaires ;
- l’amende de 100 millions d’euros infligée par la CNIL en France, en décembre 2020, pour dépôt de cookies publicitaires sur les ordinateurs des utilisateurs de Google sans leur consentement préalable et sans les informer correctement
Ces sanctions montrent que Google Analytics n’est pas encore totalement conforme à la GDPR, et qu’il expose les utilisateurs de cet outil à des risques juridiques et réputationnels. C’est pourquoi il est important de se préparer et de se mettre en conformité avec la GDPR en utilisant Google Analytics, en suivant les recommandations que nous allons vous donner dans la partie suivante.
La conformité de Google Analytics à la GDPR
Google Analytics est un outil très utilisé par les propriétaires de sites web et d’applications mobiles, qui leur permet de mesurer et d’analyser le trafic et l’engagement des utilisateurs sur leurs plateformes. Toutefois, cet outil implique également la collecte, le traitement et le transfert de données personnelles, qui sont soumises à la réglementation européenne sur la protection des données, connue sous le nom de GDPR (General Data Protection Regulation). Dans cette partie, nous allons examiner comment Google Analytics se conforme à la GDPR, quels sont les défis et les risques auxquels il fait face, et comment les utilisateurs de cet outil peuvent se préparer et se mettre en conformité avec la GDPR.
Analyse de Google Analytics 4 et respect des exigences de la GDPR
En octobre 2020, Google a lancé Google Analytics 4 (GA4), la dernière version de son outil de mesure d’audience, qui vise à remplacer progressivement l’ancienne version, appelée Universal Analytics. GA4 présente plusieurs avantages pour les propriétaires de sites web et d’applications mobiles, tels que :
- une meilleure mesure du parcours des utilisateurs sur différents appareils et plateformes ;
- une meilleure analyse des événements et des interactions des utilisateurs avec le contenu ;
- une meilleure intégration avec les plateformes publicitaires de Google, telles que Google Ads et Google Marketing Platform ;
- une meilleure utilisation de l’intelligence artificielle pour fournir des insights et des prédictions ;
- une meilleure prise en compte de la protection de la vie privée des utilisateurs.
En effet, GA4 se veut plus respectueux de la vie privée des utilisateurs, en proposant des fonctionnalités qui visent à se conformer aux exigences de la GDPR et d’autres lois sur la protection des données, telles que :
- la possibilité pour les utilisateurs de GA4 de configurer le niveau de collecte et de conservation des données, ainsi que le partage des données avec Google et ses partenaires ;
- la possibilité pour les utilisateurs de GA4 de recueillir le consentement des visiteurs de leurs sites web et de leurs applications mobiles, en utilisant des outils tels que Google Tag Manager ou Google Consent Mode ;
- la possibilité pour les utilisateurs de GA4 de masquer ou d’anonymiser une partie de l’adresse IP des visiteurs, afin de réduire l’identification des individus ;
- la possibilité pour les utilisateurs de GA4 de signer un contrat de traitement des données avec Google, qui définit les responsabilités et les obligations de chaque partie en matière de protection des données ;
- la possibilité pour les utilisateurs de GA4 de bénéficier d’une décision d’adéquation de la Commission européenne, qui reconnaît que le niveau de protection des données assuré par le bouclier de protection des données UE-États-Unis (Privacy Shield) est équivalent à celui exigé dans l’UE.
Toutefois, GA4 n’est pas encore totalement conforme à la GDPR, notamment en ce qui concerne le transfert des données personnelles vers les États-Unis. En effet, le 16 juillet 2020, la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) a invalidé la décision 2016/1250 de la Commission européenne, qui reconnaissait que le bouclier de protection des données UE-États-Unis (Privacy Shield) assurait un niveau de protection adéquat aux données personnelles transférées vers les États-Unis ]. La CJUE a estimé que le Privacy Shield ne garantissait pas un niveau de protection suffisant aux données personnelles des citoyens et résidents de l’UE, en raison de l’ingérence des autorités publiques américaines dans l’accès et l’utilisation de ces données, et du manque de voies de recours effectives pour les personnes concernées. Cette décision, connue sous le nom d’arrêt Schrems II, fait suite à une plainte déposée par M. Maximilian Schrems, un activiste autrichien de la protection des données, contre Facebook Ireland, qui transférait ses données personnelles vers Facebook Inc., situé aux États-Unis.
L’invalidation du Privacy Shield a eu des conséquences importantes pour les utilisateurs de GA4, qui ne pouvaient plus se baser sur cette décision d’adéquation pour transférer leurs données personnelles vers les États-Unis. Ils devaient donc recourir à d’autres mécanismes juridiques, tels que les clauses contractuelles types (CCT) ou les règles d’entreprise contraignantes (BCR), pour assurer un niveau de protection adéquat à leurs données personnelles. Les CCT sont des clauses approuvées par la Commission européenne, qui imposent des obligations contractuelles aux exportateurs et aux importateurs de données personnelles, afin de garantir le respect des principes et des droits de la GDPR. Les BCR sont des règles internes adoptées par les entreprises multinationales, qui définissent les politiques et les procédures de protection des données personnelles transférées au sein du groupe, afin de garantir le respect des principes et des droits de la GDPR.
Est-ce que Google Analytics collecte des données personnelles ?
La réponse à cette question est oui. Google Analytics collecte des données personnelles, c’est-à-dire des informations qui permettent d’identifier directement ou indirectement une personne physique. Parmi ces données personnelles, on peut citer :
- l’adresse IP, qui permet de localiser géographiquement un utilisateur et de le distinguer des autres ;
- le numéro d’identification unique, qui est stocké dans un cookie propriétaire nommé _ga, et qui permet de suivre le comportement d’un utilisateur sur un site web ou une application mobile ;
- les caractéristiques démographiques et les centres d’intérêt des utilisateurs, qui sont obtenus à partir des cookies publicitaires de Google, et qui permettent de profiler les utilisateurs selon leur âge, leur sexe, leur langue, leur pays, leurs hobbies, etc. ;
- les informations sur le navigateur et l’appareil des utilisateurs, qui permettent de connaître le type, la marque, le modèle, la version, la résolution, etc. du navigateur et de l’appareil utilisés pour accéder au site web ou à l’application mobile ;
- les identifiants des appareils mobiles, tels que l’identifiant publicitaire Android et l’identifiant publicitaire pour iOS, qui sont collectés par le SDK Google Analytics pour Firebase, et qui permettent d’identifier et de profiler les utilisateurs sur les applications mobiles.
Ces données personnelles sont collectées par Google Analytics à des fins de mesure d’audience, d’optimisation, de personnalisation et de publicité. Elles sont ensuite transférées vers les serveurs de Google situés aux États-Unis, où elles font l’objet d’un traitement. Ces données sont utilisées par Google pour fournir des services aux propriétaires de sites web et d’applications mobiles, tels que des rapports statistiques, des fonctionnalités d’optimisation et de personnalisation, et des publicités ciblées.
Quels paramètres de conformité à la GDPR sont disponibles dans Google Analytics?
Pour se conformer à la GDPR, Google Analytics propose plusieurs paramètres de confidentialité, qui permettent aux utilisateurs de cet outil de contrôler la collecte, le traitement et le transfert des données personnelles. Parmi ces paramètres, on peut citer :
- la possibilité de désactiver la collecte de données Analytics pour les applications et les sites web, en utilisant des méthodes programmatiques ou des modules complémentaires de navigateur ;
- la possibilité de désactiver la collecte de données précises sur l’appareil et la zone géographique, qui incluent la ville, la latitude et la longitude des utilisateurs ;
- la possibilité de masquer les adresses e-mail et les paramètres de requête d’URL définis par l’utilisateur, qui pourraient révéler des informations personnelles sensibles ;
- la possibilité de désactiver la collecte de données issues des signaux Google, qui permettent d’activer les fonctionnalités de publicité et de personnalisation ;
- la possibilité de masquer ou d’anonymiser une partie de l’adresse IP des visiteurs, afin de réduire l’identification des individus ;
- la possibilité de configurer la durée de conservation des données sur les serveurs de Google, qui peut varier de 14 mois à 50 mois, ou être personnalisée selon les besoins ;
- la possibilité de supprimer les données des utilisateurs et des événements à la demande, en utilisant l’interface utilisateur ou l’API de gestion des données ;
- la possibilité de signer un contrat de traitement des données avec Google, qui définit les responsabilités et les obligations de chaque partie en matière de protection des données ;
- la possibilité de recourir aux clauses contractuelles types (CCT) ou aux règles d’entreprise contraignantes (BCR) pour assurer un niveau de protection adéquat aux données personnelles transférées vers les États-Unis.
Ces paramètres de confidentialité sont disponibles dans les paramètres de la propriété GA4, dans la section “Données et personnalisation”. Ils permettent aux utilisateurs de GA4 de se conformer aux principes et aux obligations de la GDPR, tels que le consentement, l’information, le droit d’accès, le droit à l’oubli, le droit à la portabilité, la sécurité et le transfert des données. Toutefois, ces paramètres ne sont pas suffisants pour garantir la conformité totale à la GDPR, car ils ne peuvent pas empêcher l’accès et l’utilisation des données personnelles par les autorités publiques américaines, qui ne sont pas soumises aux mêmes règles que celles de l’UE. De plus, ces paramètres doivent être activés et configurés correctement par les utilisateurs de GA4, qui sont responsables du respect de la GDPR vis-à-vis de leurs visiteurs et de leurs clients. C’est pourquoi il est important de se préparer et de se mettre en conformité avec la GDPR en utilisant GA4, en suivant les recommandations que nous allons vous donner dans la partie suivante.
Comment se préparer en tant qu’utilisateur de Google Analytics
Google Analytics est un outil très utile pour mesurer et analyser le trafic et l’engagement des utilisateurs sur les sites web et les applications mobiles. Toutefois, cet outil implique également la collecte, le traitement et le transfert de données personnelles, qui sont soumises à la réglementation européenne sur la protection des données, connue sous le nom de GDPR (General Data Protection Regulation). Dans cette partie, nous allons vous donner quelques conseils pour vous préparer et vous mettre en conformité avec la GDPR en utilisant Google Analytics.
Le consentement des utilisateurs dans Google Analytics
L’un des principes fondamentaux de la GDPR est le consentement des utilisateurs. Il s’agit du fait d’obtenir l’accord éclairé, explicite et révocable des utilisateurs avant de collecter, de traiter et de transférer leurs données personnelles. Le consentement des utilisateurs doit être basé sur des informations claires et transparentes sur l’utilisation de leurs données, et doit être donné par un acte positif et volontaire, tel qu’un clic sur une case à cocher ou un bouton. Le consentement des utilisateurs doit également être spécifique à chaque finalité du traitement, et doit pouvoir être retiré à tout moment.
Pour se conformer à la GDPR, les utilisateurs de Google Analytics doivent donc mettre en place un mécanisme de gestion du consentement sur leurs sites web et leurs applications mobiles, qui permette de recueillir le consentement des visiteurs avant de déclencher les balises Google Analytics. Il existe plusieurs solutions pour gérer le consentement des utilisateurs, telles que :
- Utiliser une plateforme de gestion du consentement (CMP), qui est un outil tiers qui permet de créer, de personnaliser et de gérer une bannière de consentement ou un widget de consentement, qui affiche les informations et les options de consentement aux visiteurs, et qui communique les choix de consentement à Google Analytics.
- Utiliser le mode Consentement de Google, qui est une fonctionnalité de Google Analytics qui permet de communiquer l’état du consentement des utilisateurs à Google, et qui adapte le comportement des balises Google Analytics en fonction des choix de consentement. Le mode Consentement nécessite d’utiliser un outil tiers ou une solution personnalisée pour obtenir le consentement des utilisateurs, tel que Google Tag Manager ou Google Consent Mode.
- Utiliser une solution personnalisée, qui consiste à créer et à intégrer une bannière de consentement ou un widget de consentement sur le site web ou l’application mobile, qui affiche les informations et les options de consentement aux visiteurs, et qui communique les choix de consentement à Google Analytics, en utilisant des méthodes programmatiques ou des modules complémentaires de navigateur.
Quelle que soit la solution choisie, il est important de respecter les bonnes pratiques suivantes pour gérer le consentement des utilisateurs dans Google Analytics :
- Fournir des informations claires et complètes sur l’utilisation des données personnelles par Google Analytics, notamment sur les finalités, les destinataires, les durées de conservation, les transferts vers les États-Unis, et les droits des utilisateurs.
- Demander le consentement des utilisateurs avant de déclencher les balises Google Analytics, et ne pas utiliser de cases pré-cochées ou de consentement implicite.
- Demander le consentement des utilisateurs pour chaque finalité du traitement, et ne pas regrouper le consentement pour Google Analytics avec d’autres services ou finalités.
- Permettre aux utilisateurs de donner ou de refuser leur consentement de manière granulaire, et de modifier ou de retirer leur consentement à tout moment.
- Conserver une preuve du consentement des utilisateurs, et documenter les modalités et les conditions du consentement.
Utiliser le cryptage des données et la pseudonymisation dans Google Analytics
Un autre principe de la GDPR est la sécurité des données. Il s’agit du fait de mettre en uvre des mesures techniques et organisationnelles appropriées pour protéger les données personnelles contre les risques de violation ou de perte. La sécurité des données doit être assurée dès la conception et par défaut, c’est-à-dire qu’elle doit être intégrée dès le début du traitement et appliquée au niveau le plus élevé possible.
Pour se conformer à la GDPR, les utilisateurs de Google Analytics doivent donc utiliser des techniques de cryptage et de pseudonymisation pour renforcer la sécurité des données personnelles qu’ils collectent, traitent et transfèrent. Le cryptage consiste à transformer les données en un code secret qui ne peut être lu que par les personnes autorisées. La pseudonymisation consiste à remplacer les éléments identifiants des données par des identificateurs artificiels qui ne permettent pas d’identifier directement les personnes. Ces techniques permettent de réduire le risque d’identification des individus et de limiter l’impact d’une éventuelle violation des données.
Google Analytics propose plusieurs paramètres de confidentialité qui permettent aux utilisateurs de crypter et de pseudonymiser les données personnelles qu’ils collectent, tels que :
- La possibilité de masquer ou d’anonymiser une partie de l’adresse IP des visiteurs, afin de réduire l’identification des individus. Cette fonctionnalité remplace le dernier octet des adresses IPv4 et les 80 derniers bits des adresses IPv6 par des zéros dans la mémoire peu après leur envoi à Google Analytics ].
- La possibilité de masquer les adresses e-mail et les paramètres de requête d’URL définis par l’utilisateur, qui pourraient révéler des informations personnelles sensibles. Cette fonctionnalité remplace les caractères des adresses e-mail et des paramètres de requête d’URL par des astérisques dans les rapports de Google Analytics.
- La possibilité de crypter les données envoyées à Google Analytics à l’aide du protocole HTTPS, qui assure une communication sécurisée entre le navigateur de l’utilisateur et les serveurs de Google. Cette fonctionnalité nécessite d’utiliser le code de suivi gtag.js ou analytics.js, et de configurer le site web ou l’application mobile pour qu’ils utilisent le protocole HTTPS.
Possibilité du suivi côté serveur dans Google Analytics
Une autre technique qui peut améliorer la sécurité et la confidentialité des données dans Google Analytics est le suivi côté serveur. Il s’agit d’une méthode de collecte et de traitement des données qui se fait à partir du serveur, sans interagir avec le navigateur ou l’appareil de l’utilisateur. Le suivi côté serveur présente plusieurs avantages par rapport au suivi côté client, qui se fait à l’aide de scripts qui s’exécutent dans le navigateur de l’utilisateur, tels que des cookies ou des pixels. Ces avantages sont les suivants :
- Le suivi côté serveur permet de contourner les restrictions de suivi imposées par les navigateurs, les extensions ou les paramètres de l’utilisateur, qui peuvent bloquer ou supprimer les cookies ou les pixels. Cela permet d’obtenir des données plus précises et complètes sur le comportement des utilisateurs.
- Le suivi côté serveur permet de réduire la charge du navigateur de l’utilisateur, en diminuant le nombre de requêtes et de scripts qui doivent être exécutés. Cela permet d’améliorer la performance et l’expérience utilisateur du site web ou de l’application mobile.
- Le suivi côté serveur permet de renforcer la sécurité et la confidentialité des données, en évitant de les exposer au navigateur de l’utilisateur, où elles peuvent être interceptées ou modifiées par des tiers malveillants. Cela permet de respecter les principes et les obligations de la GDPR.
Pour se conformer à la GDPR, les utilisateurs de Google Analytics peuvent donc envisager d’utiliser le suivi côté serveur pour collecter et traiter les données personnelles des utilisateurs. Il existe plusieurs solutions pour mettre en place le suivi côté serveur avec Google Analytics, telles que :
- Utiliser Google Analytics 4 côté serveur, qui est la dernière version de Google Analytics, qui permet de collecter et de traiter les données à partir du serveur, en utilisant le conteneur de serveur Google Tag Manager. Cette solution nécessite de créer et de configurer un conteneur de serveur Google Tag Manager, et de l’intégrer au site web ou à l’application mobile, en utilisant un outil tiers ou une solution personnalisée. Vous pouvez trouver plus d’informations sur cette solution dans cet article
- Utiliser Google Analytics Measurement Protocol, qui est une interface qui permet de collecter et de traiter les données à partir du serveur, en envoyant des requêtes HTTP à Google Analytics. Cette solution nécessite de créer et de configurer un serveur qui envoie les requêtes HTTP à Google Analytics, et de l’intégrer au site web ou à l’application mobile, en utilisant un outil tiers ou une solution personnalisée. Vous pouvez trouver plus d’informations sur cette solution dans cette documentation
- Utiliser une solution tierce, qui est un outil ou un service qui permet de collecter et de traiter les données à partir du serveur, en utilisant une API ou un SDK compatible avec Google Analytics. Cette solution nécessite de choisir et de souscrire à une solution tierce, et de l’intégrer au site web ou à l’application mobile, en utilisant un outil tiers ou une solution personnalisée. Vous pouvez trouver quelques exemples de solutions tierces dans cet article
Quelle que soit la solution choisie, il est important de respecter les bonnes pratiques suivantes pour utiliser le suivi côté serveur avec Google Analytics :
- Veiller à ce que le suivi côté serveur soit compatible avec le suivi côté client, afin d’éviter les doublons ou les incohérences dans les données collectées et traitées.
- Veiller à ce que le suivi côté serveur respecte les choix de consentement des utilisateurs, afin de ne pas collecter ou traiter des données personnelles sans leur accord.
- Veiller à ce que le suivi côté serveur respecte les principes et les obligations de la GDPR, tels que le droit d’accès, le droit à l’oubli, le droit à la portabilité, la sécurité et le transfert des données.
Envisager une alternative à Google Analytics
Google Analytics est l’outil de mesure d’audience le plus utilisé sur le web, mais il n’est pas le seul. Il existe d’autres solutions d’analyse qui peuvent offrir des fonctionnalités similaires ou différentes, selon les besoins et les objectifs de chaque propriétaire de site web ou d’application mobile. Dans cette partie, nous allons vous présenter quelques critères à prendre en compte pour choisir une alternative à Google Analytics, et vous donner quelques exemples de solutions alternatives.
Considérations de confidentialité dans le choix d’un outil d’analyse
L’un des critères les plus importants à considérer dans le choix d’un outil d’analyse est la confidentialité des données. En effet, la collecte, le traitement et le transfert des données personnelles des utilisateurs sont soumis à la réglementation européenne sur la protection des données, connue sous le nom de GDPR (General Data Protection Regulation). La GDPR impose aux entreprises et aux organisations qui collectent, traitent et transfèrent des données personnelles de respecter des principes et des obligations stricts, sous peine de sanctions financières importantes. Parmi ces obligations, il y a celle d’obtenir le consentement éclairé et explicite des utilisateurs avant de collecter leurs données, de leur fournir des informations claires et transparentes sur l’utilisation de leurs données, de leur garantir un droit d’accès, de rectification, d’effacement et de portabilité de leurs données, et de leur assurer un niveau de sécurité adéquat pour protéger leurs données contre les risques de violation ou de perte.
Pour se conformer à la GDPR, il est donc essentiel de choisir un outil d’analyse qui respecte la confidentialité des données, et qui offre les garanties suivantes :
- La possibilité de configurer le niveau de collecte et de conservation des données, ainsi que le partage des données avec des tiers ;
- La possibilité de recueillir le consentement des utilisateurs, en utilisant des outils adaptés, tels que des bannières ou des widgets de consentement ;
- La possibilité de masquer ou d’anonymiser les données personnelles qui permettent d’identifier les utilisateurs, telles que l’adresse IP ou le numéro d’identification unique ;
- La possibilité de signer un contrat de traitement des données avec le fournisseur de l’outil d’analyse, qui définit les responsabilités et les obligations de chaque partie en matière de protection des données ;
- La possibilité de bénéficier d’un niveau de protection adéquat pour les données transférées vers des pays tiers, en utilisant des mécanismes juridiques appropriés, tels que les clauses contractuelles types ou les règles d’entreprise contraignantes.
Il existe des outils d’analyse qui veillent particulièrement à la protection des données et au respect de la vie privée, en cryptant et en raccourcissant les données collectées, en les séparant distinctement des données à caractère personnel, en ne les partageant pas avec des tiers, en ne les transférant pas vers des pays tiers, ou en ne les utilisant pas à des fins publicitaires. Parmi ces outils, on peut citer :
- Piwik PRO ], qui est une plateforme d’analyse de données numérique qui offre une solution complète et personnalisable pour collecter, traiter et analyser les données des utilisateurs, tout en respectant les exigences de la GDPR et d’autres lois sur la protection des données. Piwik PRO permet de configurer le niveau de collecte et de conservation des données, de recueillir le consentement des utilisateurs, de masquer ou d’anonymiser les données personnelles, de signer un contrat de traitement des données, et de bénéficier d’un hébergement sécurisé dans l’UE ou dans le pays de son choix.
- Matomo ], qui est une plateforme d’analyse de données numérique open source qui offre une solution flexible et évolutive pour collecter, traiter et analyser les données des utilisateurs, tout en respectant les principes de la GDPR et d’autres lois sur la protection des données. Matomo permet de configurer le niveau de collecte et de conservation des données, de recueillir le consentement des utilisateurs, de masquer ou d’anonymiser les données personnelles, de signer un contrat de traitement des données, et de bénéficier d’un hébergement auto-hébergé ou cloud.
- Plausible ], qui est une plateforme d’analyse de données numérique simple et légère qui offre une solution minimaliste et respectueuse de la vie privée pour collecter, traiter et analyser les données des utilisateurs, tout en respectant les règles de la GDPR et d’autres lois sur la protection des données. Plausible permet de collecter uniquement les données essentielles, sans utiliser de cookies ou de technologies de suivi, de ne pas partager les données avec des tiers, de ne pas transférer les données vers des pays tiers, et de ne pas utiliser les données à des fins publicitaires.
Conclusion : L’importance de se conformer à la GDPR en utilisant Google Analytics
Google Analytics est un outil très populaire parmi les propriétaires de sites web et d’applications mobiles, qui souhaitent mesurer et analyser le trafic et l’engagement des utilisateurs sur leurs plateformes. Toutefois, cet outil pose également des défis en matière de protection des données personnelles, notamment au regard du Règlement général sur la protection des données (GDPR), entré en vigueur dans l’Union européenne (UE) en 2018. Le GDPR impose aux entreprises et aux organisations qui collectent, traitent et transfèrent des données personnelles de respecter des principes et des obligations stricts, sous peine de sanctions financières importantes. Parmi ces obligations, il y a celle d’obtenir le consentement éclairé et explicite des utilisateurs avant de collecter leurs données, de leur fournir des informations claires et transparentes sur l’utilisation de leurs données, de leur garantir un droit d’accès, de rectification, d’effacement et de portabilité de leurs données, et de leur assurer un niveau de sécurité adéquat pour protéger leurs données contre les risques de violation ou de perte.
Pour se conformer au GDPR, les utilisateurs de Google Analytics doivent donc prendre des mesures appropriées, telles que :
- mettre en place un mécanisme de gestion du consentement sur leurs sites web et leurs applications mobiles, qui permette de recueillir le consentement des visiteurs avant de déclencher les balises Google Analytics ;
- utiliser des techniques de cryptage et de pseudonymisation pour renforcer la sécurité des données personnelles qu’ils collectent, traitent et transfèrent ;
- utiliser le suivi côté serveur pour contourner les restrictions de suivi imposées par les navigateurs, les extensions ou les paramètres de l’utilisateur, et pour éviter d’exposer les données au navigateur de l’utilisateur ;
- signer un contrat de traitement des données avec Google, qui définit les responsabilités et les obligations de chaque partie en matière de protection des données ;
- recourir à des mécanismes juridiques appropriés pour assurer un niveau de protection adéquat aux données personnelles transférées vers les États-Unis, tels que les clauses contractuelles types ou les règles d’entreprise contraignantes.
Ces mesures peuvent aider les utilisateurs de Google Analytics à se préparer et à se mettre en conformité avec le GDPR, mais elles ne sont pas suffisantes pour garantir la conformité totale à ce règlement. En effet, Google Analytics collecte et traite des données personnelles qui ne sont pas toujours nécessaires ou proportionnées aux finalités poursuivies, ce qui va à l’encontre du principe de minimisation des données du GDPR. De plus, Google Analytics transfère les données personnelles vers les États-Unis, où elles ne bénéficient pas du même niveau de protection qu’en UE, en raison de l’ingérence des autorités publiques américaines dans l’accès et l’utilisation de ces données, et du manque de voies de recours effectives pour les personnes concernées. Ces pratiques ont conduit à plusieurs infractions et amendes de la part des autorités de protection des données de l’UE, qui ont sanctionné Google pour non-respect du GDPR.
Face à ces risques juridiques et réputationnels, les utilisateurs de Google Analytics peuvent envisager d’utiliser une alternative à cet outil, qui respecte davantage la confidentialité des données et le respect de la vie privée. Il existe des outils d’analyse qui veillent particulièrement à la protection des données et au respect du GDPR, en cryptant et en raccourcissant les données collectées, en les séparant distinctement des données à caractère personnel, en ne les partageant pas avec des tiers, en ne les transférant pas vers des pays tiers, ou en ne les utilisant pas à des fins publicitaires. Parmi ces outils, on peut citer Piwik PRO ], Matomo ] ou Plausible ]. Ces outils offrent des fonctionnalités similaires ou différentes de celles de Google Analytics, selon les besoins et les objectifs de chaque propriétaire de site web ou d’application mobile.
En conclusion, l’utilisation de Google Analytics implique de se conformer au GDPR, qui est un règlement européen qui vise à renforcer la protection des données personnelles des citoyens et résidents de l’UE. Le respect du GDPR nécessite de prendre des mesures appropriées pour obtenir le consentement des utilisateurs, sécuriser les données, contrôler les transferts de données, et documenter les modalités et les conditions du traitement des données. Ces mesures peuvent aider à se préparer et à se mettre en conformité avec le GDPR, mais elles ne sont pas suffisantes pour garantir la conformité totale à ce règlement. Il peut donc être judicieux d’envisager une alternative à Google Analytics, qui respecte davantage la confidentialité des données et le respect de la vie privée.